LONDRES Une petite fille conçue par le biais de la maternité de substitution sera retirée de sa mère biologique et vivra avec son père et son partenaire gay à la place, un juge de la Haute Cour en Grande-Bretagne a statué.
Le jugement fait suite à un différend juridique sur la nature de l’accord des parents lorsque l’enfant a été conçu.
Le père, qui a donné du sperme, a déclaré que la mère avait accepté d’être le substitut du couple gay, mais elle a dit qu’ils avaient convenu qu’elle devrait être le parent principal du bébé.
La juge Alison Russell a statué que la mère avait induit les deux hommes en erreur lorsqu’elle avait pris des dispositions informelles concernant l’enfant, qui avait maintenant 15 mois, et qu’elle avait toujours eu l’intention de le garder plutôt que de changer d’avis pendant la grossesse.
‘Tristement, cette affaire est un autre exemple de la façon dont les’ accords ‘entre parents potentiels, privés de concevoir des enfants pour fonder une famille, vont mal et xperia z5 compact coque causent une grande détresse aux parents biologiques et à leurs conjoints ou partenaires’, a-t-elle déclaré.
Les militants de la maternité de substitution affirment que de tels cas sont très rares et soulignent l’importance de la maternité de substitution fondée sur l’amitié et la confiance entre la mère et le couple.
L’affaire de la Haute Cour a été entendue à Londres et à Birmingham plus tôt cette année, mais la décision vient d’être publiée.
La maternité de substitution en Grande-Bretagne est légale mais c’est un crime coque i phone 7 de faire de la publicité pour un substitut ou d’offrir vos services en tant que substitut. Il est également illégal de payer une taxe de substitution, mais les substituts peuvent être remboursés pour des dépenses telles que les frais médicaux et les vêtements.
La femme qui accouche est la mère légale et n’a aucune obligation de donner naissance au bébé une fois qu’il est né.
Le juge a déclaré que la femme a accouché sans en parler au père, qu’elle a nourri son enfant pour tenter de démontrer sa proximité avec le bébé et qu’elle a enfreint les ordonnances du tribunal en baptisant et en nommant l’enfant contre les souhaits du couple homosexuel.
La femme a également fait une tentative délibérée de discréditer les deux hommes ‘d’une manière homophobe et offensive’, a déclaré Russell.
Elle avait insinué que les hommes homosexuels dans les relations de même sexe se comportent d’une «manière sexuellement désinhibée» et ont dit qu’ils étaient «sexuellement déloyaux les uns envers les autres», selon le juge.
‘[La mère] a toujours fait tout son possible pour minimiser le rôle que [le père] avait image de coque d’iphone dans la vie de l’enfant et pour contrôler et limiter ses contacts avec sa fille’, a-t-elle dit.
«Loin d’être une enfant qu’elle a conçue avec sa bonne amie, comme elle le décrit, ses actions ont toujours été celles d’une femme déterminée à traiter l’enfant comme la sienne propre.
Natalie Smith, une fiduciaire de l’organisme de substitution au Royaume-Uni, a déclaré que la situation juridique pourrait être améliorée, mais a mis en garde contre les dangers de l’introduction de contrats juridiquement contraignants pour les contrats de maternité de substitution.
‘Un contrat qui force une femme à abandonner le droit de prendre des décisions concernant son corps dans le cadre d’un service payant serait un mouvement vers un modèle commercial’, a déclaré Smith.
‘Cela soulève un tas de questions éthiques et le risque que des substituts soient contraints par un gain financier’, a-t-elle déclaré à la Thomson Reuters Foundation par téléphone.
Alors que la plupart des pays interdisent la maternité de substitution commerciale, l’Inde reste une destination populaire pour le tourisme de «louer un utérus», qui rapporte de 500 à 2,3 milliards de dollars par an..